VERDURE, nom

Exemples d'utilisation de verdure

berceau de verdure
"Je descendis sous l'épais berceau de verdure, auquel on avait donné mon nom et où l'on devait m'attendre." (Adelbert von Chamisso 1837 "Histoire merveilleuse de Pierre Schlémihl")

bouquet de verdure
"Devant les yeux, elle avait une foule bariolée, des blouses blanches, des tabliers bleus d'enfants qui couraient, un jeu de bague qui tournait, des cafés, des débits de vin, des fritureries, des jeux de macarons, des tirs à demi cachés dans un bouquet de verdure d'où s'élevaient des mâts aux flammes tricolores." (Edmond et Jules de Goncourt 1865 "Germinie Lacerteux")

cabinet de verdure
"Pendant qu'on était là-dessus, je feignis quelque curiosité de voir un cabinet de verdure qui était au bout de la terrasse." (Pierre Carlet de Marivaux 1731-1741 "La vie de Marianne ou Les aventures de madame la comtesse de ***")

cadre de verdure
"Tout cet horizon, avec sa longue perspective de maisons élégantes et d'églises aux coupoles ventrues, les nombreux méandres du fleuve, les arrière-plans de forêts noyés dans la brume chaude, tenait dans un admirable cadre de verdure, que lui faisaient quelques superbes groupes de pins et de cèdres gigantesques." (Jules Verne 1875 "Michel Strogoff")

coin de verdure
"A quatre heures, le soleil allumait tout ce coin de verdure." (Émile Zola 1873 "Le Ventre de Paris")

dôme de verdure
"De nouveau, l'eau paraissait être d'un brun doré sous le dôme de verdure translucide, et la rive était recouverte d'une herbe couleur d'émeraude." (Abraham Stoker, dit Bram Stoker 1903 "Le Joyau des sept étoiles")

fond de verdure
"me dit-il en me montrant le hameau, dont le petit clocher à jour se dessinait en blanc vif sur un fond de verdure sombre." (George Sand 1861 "Valvèdre")

masses de verdure
"Toute l'étendue du demi-cercle qu'embrassait le regard offrait une variété agréable de bas-fonds et de tertres, de bosquets et de forêts, dont les feuillages naissants promettaient de riches masses de verdure." (Johann Wolfgang von Goethe 1809 "Les affinités électives")

massifs de verdure
"Après un instant de silence, il s'avança lentement dans un autre sentier, et s'enfonça plus avant dans les massifs de verdure." (Hendrik Conscience 1851 "Le Gentilhomme pauvre")

oasis de verdure
"En été ce sont des oasis de verdure entre les champs jaunis." (Paul Vidal de la Blache 1908 "Tableau de la Géographie de la France")

rideau de verdure
"À l'entrée du parc du château, derrière un premier rideau de verdure, il y avait une grande charmille carrée, sorte de chambre verte, avec des bancs et des chaises rustiques." (Émile Richebourg 1882 "Jean Loup")

voûte de verdure
"ses branches, grosses comme des arbres ordinaires, radiaient en tous sens et formaient en quelque sorte la clef de la voûte de verdure qui recouvrait cette partie du ravin." (Paul Féval 1843 "Le Loup blanc")

belle verdure
"Bénédict, assis négligemment au milieu de cette belle verdure, au-dessus de ces belles eaux." (George Sand 1833 "Valentine")

fraîche verdure
"jolies femmes, gibier royal, fraîche verdure, liberté entière." (Alexandre Dumas 1872 "Robin Hood")

jeune verdure
"Le mois de mai déployait les trésors de sa jeune verdure, le soleil avait des moments de force comme au milieu de l'été." (Honoré de Balzac 1842 "Albert Savarus")

pâle verdure
"certainement la roue de la pêcherie de saumon qui détachait sa grande carcasse noire sur la pâle verdure des saules ne tournait plus." (Hector Malot 1891 "Annie")

riche verdure
"Je bénirai le dieu qui créa la nature, qui couronna ces monts de leur riche verdure, qui préside aux saisons et commande aux autans." (Joseph-François Michaud 1803 "Le printemps d'un proscrit : poème en 3 chants ; suivi de plusieurs lettres à M. Delille sur la pitié")

sombre verdure
"De temps en temps, à travers des échappées de sombre verdure, on voyait encore scintiller faiblement au loin les lumières du palais." (George Sand 1852 "La comtesse de Rudolstadt")

épaisse verdure
"Derrière, le petit parc faisait comme un îlot d'épaisse verdure, parmi les quelques constructions voisines." (Émile Zola 1892 "La Débâcle")

éternelle verdure
"Ce qui trompe la sensation dans ce pays-ci, c'est l'éternelle verdure des arbres à feuilles persistantes." (George Sand 1857 "La Daniella")

verdure fraîche
"Une odeur de verdure fraîche et de lilas à peine épanoui en venait." (Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski 1861 "Humiliés et offensés")

verdure nouvelle
"Les premières senteurs de la verdure nouvelle remplissaient l'atmosphère." (Amédée Achard 1862 "Madame Rose")

verdure sombre
"En entrant sous cette verdure sombre où la lumière glissait comme une ondée d'argent, on respirait la fraîcheur tiède de la terre humide et un souffle lourd de parfums." (Guy de Maupassant 1885 "Bel Ami")

verdure tendre
"Le printemps hâtif fleurissait les lilas, on se battait au milieu de la verdure tendre des jardins." (Émile Zola 1892 "La Débâcle")

verdure des arbres
"Rien n'était plus gai que les uns, avec la continuelle animation de la cour, la verdure des arbres, la vaste campagne." (Émile Zola 1890 "La Bête Humaine")

verdure des bois
"Nous déjeunerions sur l'herbe fraîche, nous irions errant tout le jour sur la verdure des bois et des champs." (Charles Augustin Sainte-Beuve 1862-1864 "Portaits littéraires")

verdure des forêts
"Dans un grand cabinet haut de plafond, large ouvert sur deux vastes portes-fenêtres, un de ces cabinets d'aspect triste et froid où tout est vert, mais de ce vert bureaucratique des cartons verts et des fauteuils de cuir vert qui est à la belle verdure des forêts ce qu'un papier timbré est à un sonnet sur vélin, ce que le cidre est au champagne, - le ministre était seul, adossé contre la cheminée, à son poste, dans une attitude d'orateur." (Alphonse Daudet 1880 "Souvenirs d'un homme de lettres")

verdure des prairies
"la variété avec laquelle il pourvoit dans chaque climat aux besoins de toutes les créatures, le port majestueux des forêts, la douce verdure des prairies, le groupé des plantes, le parfum et l'émail des fleurs, une multitude infinie d'harmonies connues et à connaître, sont des langages magnifiques qui parlent de lui à tous les hommes, dans mille et mille dialectes différends." (Eugène Lerminier 1784 "Études de la nature")