HERBE, nom

Exemples d'utilisation de herbe

brin d'herbe
"Oui, je pourrais vous décrire, jusqu'en leur détail infini, telles fleurs fermées qui s'épanouissaient à mes yeux, tel rameau, ou tel brin d'herbe, tel oiseau à demi engourdi que je pris dans ma main avec tendresse." (Herbert George Wells 1905 "Au temps de la comète")

touffes d'herbe
"Plusieurs fois, quand j'arrachais des touffes d'herbe ou quand mon pied dérapait entre les interstices humides du rocher, je me croyais à mes derniers moments." (Arthur Conan Doyle 1903 "La Maison vide")

fines herbes
"On convint d'une omelette aux fines herbes, d'un morceau de faux filet avec des pommes nouvelles, d'un fromage et d'une tasse de café." (Guy de Maupassant 1883 "Clair de Lune")

hautes herbes
"De hautes herbes ou des bruyères m'entravaient les jambes." (Herbert George Wells 1905 "Au temps de la comète")

herbe courte
"L'herbe courte et grasse, qui poussait sous la voûte sombre des hêtres, étendait devant la promeneuse un tapis moelleux comme du velours." (Georges Ohnet 1907 "La Grande Marnière")

herbe drue
"Le soleil dorait les feuillages des pommiers, et les vaches paissaient lourdement l'herbe drue." (Georges Ohnet 1903 "Marchand de poisson")

herbe fraîche
"odeur de sève et de pourriture, d'herbe fraîche et d'eau croupie, de fleurs mortes et de champignons." (Edmond Jaloux 1941 "Les Visiteurs")

herbe grasse
"Elle était venue la veille peut-être, ou l'avant-veille, tant le vert des feuilles était luisant, l'herbe grasse, les fleurs brillantes." (Henry Bordeaux 1913 "La Maison")

herbe haute
"Naoh rampa dans l'herbe haute." (Joseph Henri Honoré Boex, dit J.-H. Rosny Aîné 1909-1911 "La Guerre du feu")

herbe humide
"La lumière d'argent, sur l'herbe humide de rosée, étendait devant eux un tapis de joyaux." (Erle Cox 1925 "La Sphère d'or")

herbe mouillée
"Le givre fondait et l'herbe mouillée brillait comme humectée de rosée." (Henri Alban Fournier, dit Alain-Fournier 1913 "Le Grand Meaulnes")

herbe rare
"Le mulet broutait seul l'herbe rare et poudreuse" (Alphonse de Lamartine 1836 "Jocelyn")

herbe rase
"Lui-même avait fini par s'asseoir près d'elle, dans l'herbe rase, et il sentait sous lui la tiédeur du pavé." (Émile Zola 1893 "Docteur Pascal")

herbe tendre
"Au moins ai-je donné tout à l'heure à mon brave cheval de l'eau fraîche, de l'herbe tendre et mes caresses." (Auguste Maquet 1891 "La belle Gabrielle")

herbe verte
"Ce banc empêcha le commerce, et dans quelques jours le blé que la dame avait jeté à la mer, commença à pousser, et le banc de sable était tout couvert d'herbe verte." (Hélène Adeline Guerber 1905 "Contes et légendes")

herbe épaisse
"Il faudrait un hasard extraordinaire pour que ce carré de papier, tombé dans l'herbe épaisse, soit trouvé avant huit jours, si jamais il est trouvé..." (Michel Zévaco 1900-1901 "La Cour des Miracles")

herbes aquatiques
"ils passaient sur les roseaux ondulant et toujours saluant l'eau, découvrant, au milieu des forêts d'herbes aquatiques, des passages et des sinus mystérieux où l'eau était bleue comme le bleu du linge." (Edmond et Jules de Goncourt 1860 "Charles Demailly")

herbes aromatiques
"Les enfants l'avaient parsemé d'herbes aromatiques et les femmes lui avaient mis au front une couronne de ces blanches fleurs étoilées qui croissent dans les prés humides." (George Sand 1833 "Lélia")

herbes folles
"Des outils traînaient, çà et là, presque enfouis dans le sol ou prisonniers des herbes folles." (Serge Brussolo 1993 "Armés et dangereux")

herbes marines
"un petit lit, juste assez grand pour s'y fourrer, et sur la table un bouquet d'herbes marines dans une cruche bleue." (Charles Dickens 1849-1850 "David Copperfield")

herbes médicinales
"on voyait dans l'opulence médecins, apothicaires, garde-malades, marchands d'herbes médicinales, de volailles et de pâtisseries, tandis que beaucoup d'anciennes familles, ruinées par la cherté des denrées, se trouvaient presque dans la misère." (Marcel Niké 1936 "Florence historique, monumentale, artistique")

herbes sauvages
"Les herbes sauvages foisonnent autour des plates-bandes où les feuilles des légumes commencent à poindre au ras du sol." (Frédéric Bastiat 1913 "Ce que disait la flamme...")

l'herbe commence
"vous voyez ces pierres que l'herbe commence à couvrir, c'est le tombeau du plus tendre, du plus vertueux des hommes, à qui mon amour et mon imprudence ont coûté la vie." (Jean-François Marmontel 1759 "Contes moraux")

l'herbe envahit
"Aujourd'hui, je la vois telle qu'elle est, pâle, la lèvre terne, la chevelure semée de ces premiers fils d'argent qui nous envahissent le crâne, comme l'herbe envahit le tombeau, le front traversé de cet ineffaçable pli que la vieillesse nous imprime, d'abord d'une main indulgente et légère, puis d'un ongle profond et cruel." (George Sand 1833 "Lélia")

l'herbe pousse
"Les facultés, les collèges, les instituts, ne devraient ouvrir leurs doctes salles que sur des rues où l'herbe pousse." (Edmond Lepelletier 1908 "Émile Zola")

herbe de cannabis
"720 grammes d'herbe de cannabis (marijuana) sont découverts chez l'un, issus de la récolte d'une dizaine de pieds de cannabis plantés au fond du jardin." (Le Monde 1996 "Extrait du Monde de février 1996")

herbe de la prairie
"Elle erra ainsi pendant près d'un quart d'heure, tantôt s'éloignant, tantôt se rapprochant, explorant tous les brins d'herbe de la prairie et s'emparant des moindres fleurettes." (George Sand 1851 "André")

herbe des bas-côtés
"dans le chemin, des poules allaient de-ci de-là en picotant l'herbe des bas-côtés." (Hector Malot 1887 "Ghislaine")

herbe des champs
"l'herbe des champs a bien passé." (Charles Guérin 1898 "Le cœur solitaire")

herbe du chemin
"La carte fut étalée sur l'herbe du chemin, et nous cherchâmes le fleuve le plus voisin." (Hector Malot 1878 "Sans famille")

herbe du cimetière
"Deux cadavres tout au plus bons à engraisser l'herbe du cimetière !" (Eugène Sue 1842-1843 "Les Mystères de Paris")

herbe du jardin
"Il faut maintenant que je les connaisse pour les extirper de son cœur comme la mauvaise herbe du jardin." (Henry Bordeaux 1913 "La Maison")

herbes de la rive
"Le soleil couvrait de clarté la rivière, faisait la terre délicieuse, emplissait mon regard d'amour pour la vie, pour les hirondelles, dont l'agilité est une joie de mes yeux, pour les herbes de la rive dont le frémissement est un bonheur de mes oreilles." (Guy de Maupassant 1887 "Le Horla")