OEILLADE, nom
Définition de oeillade
nom féminin singulier | |
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aussi :
Synonymes de oeillade
- galanterie, clignement, touche, coup, coquetterie, clin, clin d'oeil
Exemples d'utilisation de oeillade
passage des oeillades"Avec quelle anxiété et quelle furie curieuse je suivais de l'oeil et de l'oreille les groupes bourdonnants et rieurs de jeunes gens qui, après s'être abattus sur quelques points du cercle, reprenaient leur promenade tout en causant et en jetant au passage des oeillades ambiguës." (Théophile Gautier 1835 "Mademoiselle de Maupin")
rencontre des oeillades
"Basilee ne craignait point la rencontre des oeillades comme font quelques filles qui abaissent leurs yeux quand elles voient que l'on les regarde." (Charles Sorel 1627 "Le Berger extravagant")
provocantes oeillades
"Vif et brave comme il l'était, le chevalier franc n'eût probablement pas conservé en face de leurs provocantes oeillades tout le calme et tout el'impassibilité nécessaires à un ambassadeur." (Alexandre Dumas 1846 "Le Bâtard de Mauléon")
oeillade pleine
"Elle parut sensible au martyre que j'éprouvais, et, comme pour m'encourager, elle me lança une oeillade pleine de divines promesses." (Théophile Gautier 1836 "La morte amoureuse")
oeillades incendiaires
"Le lancier polonais agita sa cloche avec fièvre en dardant aux payses, aux grosses mères, à tout ce qui portait jupon, des oeillades incendiaires." (Paul Féval 1867 "L'avaleur de sabres")
oeillades langoureuses
"je te faisais des signes, je te lançais des oeillades langoureuses, je ne réussissais qu'à te causer des frayeurs horribles." (Théophile Gautier 1833-1861 "L'oeuvre fantastique. I, Nouvelles")
oeillade de la femme
"Placer dans un roman un chapitre sur l'oeil et l'oeillade de la femme, un chapitre fait avec de longues et sérieuses observations." (Anne-Gabriel Meunier de Querlon 1887-1895 "Journal")
oeillades de velours
"Face aux glaces qui lui renvoyaient l'image de son regard vide et de son ballet fatigué, chacune, à tour de rôle, venait se lancer à elle-même ses sourires las et ses oeillades de velours passé." (Jacques Humbert 1995 "Le miroir aux allumés")