COURTINE, nom
Définition de courtine
nom féminin singulier | |
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Exemples d'utilisation de courtine
(de) grandes courtines"Du haut de l'escarpement de la montagne pendaient des lianes semblables à des draperies flottantes, qui formaient sur les flancs des rochers de grandes courtines de verdure." (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre 1789 "Paul et Virginie")
(de) lourdes courtines
"Un massif composé de plusieurs gros bastions carrés, liés entre eux par de lourdes courtines, et de part et d'autre quelques pans de rochers surmontés de murs crénelés, qui fuient et se dérobent bientôt par de nouvelles sinuosités, tel est le seul ensemble que de là on puisse saisir." (Xavier Marmier 1838 "Expédition de Constantine")
(de) riches courtines
"Sur son passage, les enfants délivrés agitaient à grands cris des branches vertes, et de riches courtines se tendaient aux fenêtres." (Jean Bédier 1900-1905 "Le roman de Tristan et Iseut")
courtine nord
"le bâtiment de la courtine nord est une longue aile à deux niveaux aux baies à meneaux et à la toiture à forte pente." (www.wikipedia.org 2007 "Extrait de l'encyclopédie Wikipédia")
courtine sud
"De même qu'elle coupait la communication sur les lices, elle interrompait aussi le chemin de ronde supérieur des courtines, car, pour aller de la courtine nord à la courtine sud, il fallait traverser cette tour et forcer deux portes." (Eugène Emmanuel Viollet Le Duc 1888 "La Cité de Carcassonne")
courtine du château
"Pendant la confusion, ils avaient escaladé la courtine du château, près de la tour des Moulins, délivré ses deux camarades, et ils le cherchaient, en se battant vaillamment, lorsque les gardes étaient parvenus à les repousser." (Arsène Houssaye 1866 "Jacques Cartier")
courtines de soie
"Alors, sous les courtines de soie pâle, dansl insomnie qu'elle ne pouvait vaincre, elle songea au passé." (Joris-Karl Huysmans 1876 "Marthe, histoire d'une fille")
courtines de velours
"Ou bien, à l'imitation du mulot industrieux qui se creuse une habitation souterraine pour passer l'hiver, j'enlevais avec soin la glace et la neige amoncelées dans un petit coin de la montagne qui devait être exposé le lendemain aux premiers rayons du soleil levant, je soulevais avec précaution le tapis des vieilles mousses qui avaient blanchi depuis bien des années sur le roc, et au moment d'arriver à la dernière couche, je me liais de leurs fils d'argent comme un enfant de ses langes, et je m'endormais protégé contre le vent de la nuit sous mes courtines de velours." (Charles Nodier 1822 "Trilby ou Le lutin d'Argail")