EFFONDRÉ, adjectif
Définition de effondré
| adjectif masculin singulier | |
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Voir
aussi :
Difficultés de effondré
Stylistique et sémantiqueLa plupart du temps à la forme pronominale "s'effondrer". L'emploi transitif est rare : "on a effondré les vieilles maisons du village".Avec des semi-auxiliaires, l'omission du pronom réfléchi est correcte : "le vent a fait (s')effondrer la cabane".
Synonymes de effondré
Contraires de effondré
- réconforté
- assieds, relève
Exemples d'utilisation de effondré
bâtiments effondrés"La plupart des bâtiments effondrés sont effectivement des constructions récentes, et pas du tout adaptées." (Le Monde 1992 "Extrait du Monde de mars 1992")
corps effondrés
"Par moments, un officier passait et, d'un coup subit de sa lampe électrique, éclairait crûment les corps effondrés." (Roland Dorgelès 1919 "Les croix de bois")
homme effondré
"L'homme effondré n'avait pas l'air de comprendre." (Jean Amila 1964 "Pitié pour les rats")
maisons effondrées
"les maisons effondrées et couchées à terre." (Anne-Gabriel Meunier de Querlon 1887-1895 "Journal")
plafonds effondrés
"On pressentait, au milieu des encombrements, quelques sombres salles aux plafonds effondrés, et d'immondes réceptacles à vipères." (Jules Verne 1874 "Maître Zacharius")
père effondré
"Il y a trente ans que je vis dans ce pays riche, je ne comprends pas", constate le père effondré." (AFP 1997 "Dépêches de l'AFP, janvier 1997")
toits effondrés
"La rue fangeuse descendant en écharpe dans le village, les granges pleines de paille, les hangars, les lucarnes ternes, les petites portes ouvertes, les toits effondrés." (Émile Erckmann et Alexandre Chatrian Erckmann et Chatrian 1864 "L'ami fritz")
tour effondrée
"La circée m'a remis toute cette floraison sous les yeux, et aussi la grande tour effondrée, et le jardin naturel qui se cache et se presse sous les vieux saules, avec ses petits blocs de grès, ses sentiers encombrés de lianes indigènes et ses grands lézards verts, pierreries vivantes, qui traversent le fourré comme des éclairs rampants." (George Sand 1877 "Nouvelles lettres d'un voyageur")
