SAVATE, nom
Définition de savate
nom féminin singulier | |
|
Expressions françaises avec savate
Traîner la savate : Vivre avec difficulté.Synonymes de savate
Exemples d'utilisation de savate
coup de savate"Un coup de pied de l'agresseur, lancé en pleine poitrine ainsi qu'un coup de savate vigoureusement appliqué, le précipita jusqu'à mi-jambe dans un amalgame de vase liquide que formait l'étang à cette place." (Maurice Leblanc 1927 "La demoiselle aux yeux verts")
leçon de savate
"Leboucher dit à Chabouillet, venu chez lui pour prendre sa première leçon de savate." (Anne-Gabriel Meunier de Querlon 1887-1895 "Journal")
anciennes savates
"un instant, il crut encore avoir aux pieds ses anciennes savates éculées." (Émile Zola 1876 "Son Excellence Eugène Rougon")
vieilles savates
"Rougon, dans ce temps-là, n'avait qu'une paire de vieilles savates éculées, dont un chiffonnier n'aurait pas voulu." (Émile Zola 1876 "Son Excellence Eugène Rougon")
savates éculées
"Il est des magasins où l'on découvre des montagnes de savates éculées, percées, tordues, fendues, choses sans nom, sans forme, sans couleur, parmi lesquelles apparaissent çà et là quelques semelles fossiles, épaisses d'un pouce, constellées de clous comme des portes de prison, dures comme le sabot d'un cheval." (Eugène Sue 1842-1843 "Les Mystères de Paris")
savates de cuir
"Le valet de chambre montra un instant son visage blême, et fixa de nouveau les yeux sur ses belles savates de cuir grenat:" (Georges Bernanos 1929 "La Joie")
savates de lisière
"car la servante Artémise, traînant nonchalamment sur les carreaux ses savates de lisière, apportait les assiettes les unes après les autres, oubliait tout, n'entendait à rien et sans cesse laissait entrebâillée la porte du billard, qui battait contre le mur du bout de sa clenche." (Gustave Flaubert 1857 "Madame Bovary, Moeurs de Province")
savates du bon Dieu
"Je ne vous parle pas de ces pauvres ilotes qui partout font la besogne sans être jamais récompensés de leurs travaux, et que je nomme la confrérie des savates du bon Dieu." (Honoré de Balzac 1835 "Le Père Goriot")