MEUTE, nom
Définition de meute
nom féminin singulier | |
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Exemples d'utilisation de meute
comportement de meute"En outre, le comportement de meute des wikipédiens, dépassant la taille de la meute dans les lynchages lancés contre moi, était bien plus vaste." (www.wikipedia.org 2007 "Extrait de l'encyclopédie Wikipédia")
effet de meute
"Il est nécessaire de trouver des solutions pour éviter que n'existe cette fausse solidarité et pour briser l'effet de meute." (Sénat 1994-2005 "Examens de projets de lois et débats")
belle meute
"Grand nombre de domestiques, force chevaux de prix, belle meute, volières bien garnies, table ouverte et somptueuse, enfin non-seulement ils avaient en abondance ce qui convient à l'éclat d'une grande naissance, mais ils se procuraient à grands frais tout ce qui peut venir en fantaisie à des jeunes gens." (Jean Boccace Antiquité "Le décaméron")
bonne meute
"Oui, cela tombe sous le sens, une meute menée par des chiens trop ardents, qui ne répondent pas à la voix, qui s'emportent, qui chassent tout sauf leur droit, ne peut pas être une bonne meute." (Paul Vialar 1953 "La grande meute")
grande meute
"En outre, si, comme orateur, il avait renoncé à donner de la voix dans la grande meute enrouée du barreau moderne, il possédait en revanche un fort bel organe de ténor pour redire à Mlle Berthe des romances et des légendes fleuries du vieux temps." (André Lemoyne 1848-1907 "Oeuvres")
nouvelle meute
"Malheureusement, au haut de la route du Pendu, il donna dans une nouvelle meute de vingt chiens, que le piqueur de M." (Alexandre Dumas 1857 "Le Meneur de loups")
petite meute
"À la vue de l'animal, la petite meute, que l'on avait négligé de recouper, ne poussa qu'un aboi, et, ivre d'ardeur, se précipita sur sa trace." (Alexandre Dumas 1859 "Les Louves de Machecoul")
vieille meute
"Après avoir été lui-même coupler les chiens, séparer les relais et placer la vieille meute à l'entrée de la forêt, il était revenu aux écuries faire seller les chevaux, atteler les calèches, et les avait fait amener au bas du perron:" (Victor-Joseph Étienne de Jouy 1811-1814 "L'hermite de la Chaussée-d'Antin, ou Observations sur les moeurs et les usages parisiens au commencement du XIXe siècle")
vraie meute
"Elle leur partageait ses faveurs avec une indifférence de fille, semblait au mieux avec tous, traînait derrière elle une vraie meute composée de modèles les plus différents de la race aboyante, les uns gros comme le poing, les autres grands comme des ânes." (Guy de Maupassant 1883 "Clair de Lune")
véritable meute
"Il avait contre lui une véritable meute." (Ernest Hemingway 1952 "Le vieil homme et la mer")
meute aboyante
"Le dragon, qu'irrite une large blessure, tantôt s'élève en bondissant dans les airs, tantôt se cache au sein des flots, ou se roule comme le sanglier furieux qui s'agite effraté au milieu d'une meute aboyante." (Ovide Antiquité "Les Métamorphoses")
meute déchaînée
"Alors, de nouveau, pendant une demi-heure, il galopa au travers de la campagne noire, comme si la meute déchaînée des épouvantes l'avait poursuivi de ses abois." (Émile Zola 1890 "La Bête Humaine")
meute hurlante
"La jeune fille se réfugia sur les marches sans cesser de faire face à la meute hurlante qu'elle avait si imprudemment provoquée." (Emmuska Orczy 1906 "Le Serment")
affole la meute
"TEX=" Moi, j'affole la meute." (Le Monde 1993 "Extrait du Monde de juillet 1993")
la meute aboie
"le cor sonne, la meute aboie et traverse le chemin avec la rapidité de l'éclair." (Théophile Gautier 1835 "Mademoiselle de Maupin")
meute de journalistes
"Il s'inclina devant le président qui le fixait, la bouche ouverte, et se dirigea vers le fond de la salle sans s'apercevoir qu'une meute de journalistes et de photographes le suivait." (Gilbert Cesbron 1952 "Les Saints vont en enfer")
meute de loups
"Et c'était quand il s'en revenait à travers la forêt, la nuit, escorté de cette meute de loups qui, du moment où la nuit était venue et où il avait mis le pied dans la forêt, ne le quittaient pas plus que des gardes du corps ne quittent un roi, c'était alors qu'il faisait les plus fatales réflexions." (Alexandre Dumas 1857 "Le Meneur de loups")