FRISSON, nom
Définition de frisson
nom masculin singulier | |
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Synonymes de frisson
- frémissement, vertige, tressaillement, frissonnement, impression, friselis, ondulation, tremblement, froufrou, sensation
- chair de poule
Contraires de frisson
- sérénité, calme
Exemples d'utilisation de frisson
espèce de frisson"Lorsque j'étais petite, je n'entrais guère dans une chambre tapissée sans éprouver une espèce de frisson, et j'osais à peine m'y remuer." (Théophile Gautier 1835 "Mademoiselle de Maupin")
grand frisson
"Un grand frisson secoua l'Anglais." (Maurice Leblanc 1928 "Arsène Lupin contre Herlock Sholmès")
long frisson
"Et un long frisson le secoue tout entier lorsqu'il prononce ce dernier nom..." (Michel Zévaco 1900-1901 "La Cour des Miracles")
léger frisson
"Sa situation n'était pas très agréable, assis comme il l'était à l'étroit sur une marche qui semblait devenir de plus en plus dure à mesure que le temps passait, et, de plus, il se rendit compte avec un léger frisson que la température du grand vestibule était bien au-dessous de celle de l'atmosphère en surface." (Erle Cox 1925 "La Sphère d'or")
petit frisson
"C'était la justice de l'animal-homme qui se manifestait et, même en l'état pitoyable où il se trouvait, le louveteau en éprouva un petit frisson de reconnaissance." (Jack London 1907 "Croc-blanc")
frisson désagréable
"J'eus une sorte de frisson désagréable, un de ces effleurements pénibles qui nous touchent le cœur, comme l'approche d'un lourd chagrin." (Guy de Maupassant 1883 "Contes de la bécasse")
frisson glacial
"Jeanne, qui allait s'élancer, demeura pétrifiée, et un grand frisson glacial la parcourut:" (Michel Zévaco 1907 "Les Pardaillan")
frisson involontaire
"dit-il avec un frisson involontaire." (George Sand 1833 "Lélia")
frisson mortel
"je voudrais l'arracher de ce coupe-gorge, dont je ne pourrai jamais repasser le seuil sans une sueur froide et sans un frisson mortel." (George Sand 1840 "Le Compagnon du tour de France")
frisson nouveau
"Maxime, en lui révélant un frisson nouveau, compléta ses toilettes folles, son luxe prodigieux, sa vie à outrance." (Émile Zola 1872 "La Curée")
frisson d'amour
"Un soupir, un frisson d'amour sort du sein gonflé de la terre, et le choeur des astres se déroule dans l'infini." (Gérard de Nerval 1855 "Aurélia, ou Le Rêve et la vie")
frisson d'angoisse
"Il ferma les yeux pour ne pas voir le soleil grandir, il voulut retrouver son frisson d'angoisse, en s'excitant à la crainte, en se répétant que lui aussi mourrait un jour:" (Émile Zola 1884 "La Joie de Vivre")
frisson d'effroi
"Un frisson d'effroi avait brusquement secoué ses membres, et ne l'avait plus quitté." (Émile Zola 1867 "Thérèse Raquin")
frisson d'horreur
"Comme elle le frôlait, le roi eut, à son contact, un frisson qui était presque un frisson d'horreur." (Michel Zévaco 1900-1901 "La Cour des Miracles")
frisson d'inquiétude
"Un peu courbé, agité d'un frisson d'inquiétude nerveuse qui devait lui être habituel, il restait planté dans ses gros souliers lacés." (Émile Zola 1873 "Le Ventre de Paris")
frisson d'épouvante
"Le duc trébucha et tomba assis sur un fauteuil, avec un grand frisson d'épouvante." (Maurice Leblanc 1911-1913 "Les confidences d'Arsène Lupin")
frisson de froid
"Elle avait dit cela d'un ton si singulier qu'un frisson de froid courut dans les veines de son mari et il demeura interdit, effaré, un peu essoufflé, comme s'il avait reçu une commotion morale." (Guy de Maupassant 1885 "Bel Ami")
frisson de joie
"Mais nous éprouvions en même temps au coeur un frisson de joie comme je n'en ai ressenti le pareil qu'une ou deux autres fois en ma vie." (Arthur Conan Doyle 1909 "La Grande Ombre")
frisson de la fièvre
"il sentait le frisson de la fièvre le reprendre." (Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski 1866 "Crime et châtiment")
frisson de la peur
"déjà le frisson de la peur faisait trembler ses membres." (Sophie Gay 1864 "Physiologie du ridicule")
frisson de plaisir
"la salle entière fut soulevée par un immense frisson de plaisir." (Guy de Maupassant 1889 "Fort comme la Mort")
frisson de vie
"Je m'imagine ce créateur enjambant les ficelles des habiles, crevant les cadres imposés, élargissant la scène jusqu'à la mettre de plain-pied avec la salle, donnant un frisson de vie aux arbres peints des coulisses, amenant par la toile de fond le grand air libre de la vie réelle." (Émile Zola 1881 "Le Naturalisme au théâtre")