CONQUE, nom
Définition de conque
nom féminin singulier | |
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Exemples d'utilisation de conque
appels des conques"A cet instant, une troupe d'hommes courant en désordre parut sur la montagne proche, et les appels des conques retentirent comme des gémissements aux oreilles de Ralahy épouvanté." (Charles Renel 1915 "La coutume des ancêtres")
son des conques
"Ils commencent, au son des conques, par la flèche et le javelot." (Jean-François Marmontel 1778 "Les Incas, ou La destruction de l'empire du Pérou")
valve de conque
"Celui de la seiche commune a la forme d'une petite valve de conque. c dans les poissons à branchies libres, le labyrinthe membraneux commence à se compliquer." (Georges Cuvier 1805 "Leçons d'anatomie comparée")
(de) grosses conques
"Elles battent des mains en cadence, chantent les chants rituels, et, dans l'intervalle, les hommes soufflent à pleine bouche dans de grosses conques marines, ou frappent à grands coups les peaux de bœuf tendues sur les troncs d'arbre creusés." (Charles Renel 1915 "La coutume des ancêtres")
petite conque
"je pourrais, de ma plume, tracer l'ébène de ses sourcils, l'abondance fauve de sa chevelure, busquer son nez aux narines fières et voluptueuses, arquer ses lèvres dans l'indifférence et le dédain de leur expression, faire jaillir le feu de son regard, arrondir ce menton dans sa proéminence volontaire et contourner la petite conque adorable de son oreille sans bijoux, mais ces peintures nous égareraient bien loin." (Octave Uzanne 1880 "Le Calendrier de Vénus")
conque marine
"Christophe s'obstinait à ne point partir, sans avoir au moins revu le grand fleuve, près duquel s'était passée son enfance, et dont son âme gardait, comme une conque marine, l'écho retentissant." (Romain Rolland 1904-1912 "Jean-Christophe")
conque de nacre
"Qu'avez- vous fait de votre conque de nacre et de vos dauphins à la queue azurée? -" (Théophile Gautier 1835 "Mademoiselle de Maupin")
conque de saphir
"Dans une conque de saphir, de huit papillons attelée, elle passait comme un zéphyr, et la terre était consolée." (Pierre-Jean de Béranger 1829 "Chansons")