AUTRE, nom
Définition de autre
nom singulier invariant en genre | |
|
Voir
aussi :
Difficultés de autre
GrammaireAdjectif ou pronom indéfini.Au singulier dans "rien d'autre". Au pluriel dans "entre autres" ou "entre autres choses".
Stylistique et sémantique
Tout autre Avec le sens de "n'importe quel autre" est variable : "toute autre perspective serait illusoire". Avec le sens de "totalement différent" invariable : "cette perspective, tout autre, est illusoire". Avec "un, une tout autre", "tout" est toujours invariable.Il faut "accrocher" "entre autres" à un nom ou un pronom. Ne pas dire : ["j'ai lu entre autres que les carburants allaient augmenter"] mais : "beaucoup de choses vont augmenter, entre autres les carburants"."l'un ou l'autre, ni l'un ni l'autre" sont toujours suivis du singulier : "l'un ou l'autre le dira". "L'un et l'autre" est, en principe, suivi du singulier. Mais le pluriel est correct.Valeur neutre. Accord au masculin : "il y a autre chose de plus beau" (et non ["il y a autre chose de plus belle"]). Si "autre chose" est accompagné d'un déterminant, il ne s'agit plus de l'expression, l'accord se fait avec "chose" : "c'est d'une autre chose plus belle, qu'il nous parlait".Doit reprendre les termes contenus dans l'énumération, ne dites pas ["plusieurs ouvriers, employés et autres fonctionnaires mécontents"]. Le terme introduit par "et autres" doit englober ce qui vient d'être détaillé : "plusieurs ouvriers, employés et autres travailleurs mécontents".Évitez ["nous autres"], ["vous autres"] employés au sens de "nous, vous". Évitez ["comme dit l'autre"] qui est d'un emploi familier.
Exemples d'utilisation de autre
l'autre s'occupe"ce qui fait la distinction essentielle de l'histoire et de la science, ce n'est pas que l'une embrasse la succession des événements dans le temps, tandis que l'autre s'occuperait de la systématisation des phénomènes, sans tenir compte du temps dans lequel ils s'accomplissent." (Henri Bergson 1851 "Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique")
l'autre s'ouvre
"quand l'une se ferme, l'autre s'ouvre, et, à l'endroit des pôles, où, sans doute par suite de l'aplatissement, l'écorce terrestre est moins épaisse, il n'est pas étonnant qu'un volcan se soit inopinément formé par le soulèvement du massif au-dessus des flots." (Jules Verne 1864-1867 "Aventures du capitaine Hatteras")