SOUPENTE, nom
Définition de soupente
nom féminin singulier | |
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Exemples d'utilisation de soupente
bercement des soupentes"Frédéric se laissait aller au bercement des soupentes." (Gustave Flaubert 1869 "L'Education Sentimentale")
espèce de soupente
"mais, comme d'habitude, et même dans les circonstances ordinaires, nous n'entrions pas chez lui par la porte qui donnait sur la route, je résolus de ne pas déroger à cette coutume, j'enjambai la haie du jardin, je me glissai en rampant à travers les oliviers rabougris et les figuiers sauvages, et je gagnai, dans la crainte que Caderousse n'eût quelque voyageur dans son auberge, une espèce de soupente dans laquelle plus d'une fois j'avais passé la nuit aussi bien que dans le meilleur lit." (Alexandre Dumas 1844 "Le Comte de Monte-Cristo")
humble soupente
"TEX=DÉGUISÉE en petite souris, TF 1 était évidemment tapie dans l'humble soupente de Tarzan, qui se parait de ses plus beaux atours pour aller valser au palais." (Le Monde 1992 "Extrait du Monde de septembre 1992")
petite soupente
"Il arrivait dans une petite soupente servant de débarras." (Cyriel Buysse 1921 "C'était ainsi")
soupente étroite
"Louise et Flora se trouvaient installées dans la cuisine sur un matelas jeté par terre et Rosa occupait seule un petit cabinet noir au-dessus de l'escalier, contre l'entrée d'une soupente étroite où coucherait, cette nuit-là, la communiante." (Guy de Maupassant 1881 "La Maison Tellier")
soupente d'un immeuble
"Cependant, alors que Pierrot s'attendrissait sur le temps jadis, personne n'aurait pu imaginer qu'elle se trouvait encore, après ces années, de l'autre côoe du boulevard, dans une soupente d'un immeuble de la rue d'Orsel, recroquevillée comme un oiseau malade sur un grabat, oui, à peine à quelques pâtés de maisons de ce petit monde qui se l'était appropriée pour en faire une de ses figures légendaires." (Pierre Combescot 1991 "Les filles du calvaire")
soupente de la rue
"Pour sombre et sourde que fût la soupente de la rue de Beaune où se faisait d'ordinaire le trafic, un observateur n'aurait pu s'y tromper." (Alphonse Daudet 1890 "L'Immortel")