PIERROT, nom
Définition de pierrot
nom masculin singulier | |
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Exemples d'utilisation de pierrot
face de pierrot"Coloration de la figure avec le blanc d'une face de pierrot, mais une robe aux tons changeants, semés de fleurettes de lespedèze, sur laquelle tranche le ton d'une ceinture verdâtre aux dessins jaune d'or." (Edmond de Goncourt 1896 "Hokusaï")
manches de pierrot
"Bientôt, au lieu de venir se présenter à moi un à un, les fantômes grotesques m'assaillirent en masse, secouant leurs longues manches de pierrot, trébuchant dans les plis de leur souquenille de magicien, écrasant leur nez de carton dans des chocs ridicules, faisant voler en nuage la poudre de leur perruque, et chantant faux des chansons extravagantes sur des rimes impossibles." (Théophile Gautier 1836 "Le Club des Hachichins")
tas de pierrots
"A propos, répondit Cosette, j'aï ouvert ma fenêtre, il vient d'arriver un tas de pierrots dans le jardin." (Victor Hugo 1872 "Les misérables")
grand pierrot
"C'était, hagard et affolé, le grand pierrot de la fête, le bohémien en tenue de mascarade, qui portait dans ses bras un corps humain serré contre sa poitrine." (Henri Alban Fournier, dit Alain-Fournier 1913 "Le Grand Meaulnes")
joli pierrot
"Moi, fait le plus petit, qui a une tête ronde et des yeux naïfs, maman m'a dit qu'elle avait une robe noire et une collerette et qu'elle ressemblait à un joli pierrot." (Henri Alban Fournier, dit Alain-Fournier 1913 "Le Grand Meaulnes")
pierrot lunaire
"Après avoir poétiquement dialogué avec un pierrot lunaire, elle présentait, en couplets rimés, les jeunes invités qui défilaient, costumés, sur une estrade." (Simone de Beauvoir 1958 "Les mémoires d'une jeune fille rangée")
pierrot de la fête
"C'est le pierrot de la fête, là-bas..." (Henri Alban Fournier, dit Alain-Fournier 1913 "Le Grand Meaulnes")
pierrots de velours
"Quand il la quittait, sur le seuil de sa chambre pleine de calendriers, avec des coussins à pierrots de velours sur le lit, Gladys lui mettait dans les poches de sa capote des paquets de cigarettes et lui disait qu'elle l'aimait avec des expressions d'une obscénité révoltante dont il tirait une espèce de fierté." (Paul Nizan 1938 "La conspiration")