PENSER, nom
Définition de penser
nom masculin singulier | |
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Expressions françaises avec penser
Penser que : Croire, être convaincu, imaginer.Voir
aussi :
Difficultés de penser
GrammaireAccord du participe passé Attention, si "penser" a pour complément d'objet direct une proposition ou un infinitif sous-entendu, il reste invariable ("Il ne se heurta pas aux problèmes qu'il avait pensé").
Stylistique et sémantique
Peut être directement suivi d'un nom sans article, mais de façon familière ("penser boulot", "penser famille"...)La tournure "penser de" plus infinitif ne s'emploie plus. On utilise "penser à" avec un infinitif ou même "penser" suivi de l'infinitif.
Exemples d'utilisation de penser
sein de pensers"Je voudrais qu'exhalant l'odeur de la santé Ton sein de pensers forts fût toujours fréquenté, Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiques." (Charles Baudelaire 1840-1857 "Les Fleurs du mal")
doux pensers
"Mon esprit rejetait ces funestes objets, Charmé des doux pensers d'hymen et de la paix." (Pierre Corneille 1640 "Horace")
hauts pensers
"Tapi sous mon linge de marbre, je redescendis de ces hauts pensers aux impressions naïves du lieu et du moment." (François-René de Chateaubriand 1848 "Les Mémoires d'Outre-Tombe")
secrets pensers
"Les secrets pensers de mon âme" (André Chénier 1788 "Les Amours (Chénier)")
tristes pensers
"Mais l'obscurité le faisant renter dans sa caverne interrompit pour quelque temps ses tristes pensers, et permit à ce corps travaillé de ses ennuis et de la longueur du chemin, de prendre par le dormir pour le moins quelque repos." (Honoré d'Urfé 1607 "L'Astrée")
pensers divers
"Vois les pensers divers qui m'assiègent en foule." (Thomas A Kempis 1460 "Imitation de Jésus-Christ")
pensers nouveaux
"Sur des pensers nouveaux faisons des vers nouveaux." (Edmond Lepelletier 1908 "Émile Zola")
pensers de mon âme
"je ne les crains plus, à cette heure où je vous confesse, ô mon Dieu, tous les pensers de mon âme et me plais à marquer l'égarement de mes voies, afin d'aimer la rectitude des vôtres." (Augustin d'Hippone, ou Saint Augustin Antiquité "Les Confessions")
pensers du vulgaire
"il " hait les pensers du vulgaire "." (Le Monde 1995 "Extrait du Monde de mars 1995")