ORMEAU, nom
Définition de ormeau
nom masculin singulier | |
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Synonymes de ormeau
Exemples d'utilisation de ormeau
bois d'ormeaux"Ils traversèrent ensuite un bois d'ormeaux, arrivèrent à une fontaine, et se trouvèrent bientôt devant l'enceinte intérieure du palais de Boabdil." (François-René de Chateaubriand 1826 "Les Aventures du dernier Abencerage")
(de) jeunes ormeaux
"Ces vergers sont séparés des champs voisins par une digue en terre haute de quatre pieds, large de six, et toute couverte de jeunes ormeaux de vingt-cinq pieds de haut, placés à trois pieds à peine les uns des autres." (Henri Beyle, dit Stendhal 1838 "Mémoires d'un touriste")
antique ormeau
"Fidèle à son église, et cher à son troupeau, le vrai pasteur ressemble à cet antique ormeau qui, des jeux du village ancien dépositaire, leur a prêté cent ans son ombre héréditaire, et dont les verts rameaux, de l'âge triompha ns, ont vu mourir le père et naître les en fans." (Jacques Delille 1800 "L'homme des champs, ou Les géorgiques françoises")
grand ormeau
"à l'ombre d'un grand ormeau." (Hector Malot 1878 "Sans famille")
vieil ormeau
"La vigne qui croissait sauvage et naturellement jetée dans les bras du vieil ormeau fut transplantée, taillée, elle s'étala sur un treillis vert et coquet." (Honoré de Balzac 1841 "Le Curé de Village")
vieux ormeaux
"Le fabricant, le je ne sais quel fil secondaire dont le branle agite ce peuple qui, de ses mains sales, tourne et dore les porcelaines, coud les habits et les robes, amincit le fer, amenuise le bois, tisse l'acier, solidifie le chanvre et le fil, satine les bronzes, festonne le cristal, imite les fleurs, brode la laine, dresse les chevaux, tresse les harnais et les galons, découpe le cuivre, peint les voitures, arrondit les vieux ormeaux, vaporise le coton, souffle les tulles, corrode le diamant, polit les métaux, transforme en feuilles le marbre, lèche les cailloux, toilette la pensée," (Honoré de Balzac 1834 "La Fille aux Yeux d'Or")
ormeaux du bord
"et sur les ormeaux du bord du chemin, tout couverts de poussière blanche, des milliers de cigales se répondent d'un arbre à l'autre..." (Alphonse Daudet 1879 "Lettres de mon moulin")