BONNE, nom
Définition de bonne
nom féminin singulier | |
|
Expressions françaises avec bonne
Avoir à la bonne : Apprécier, estimer.Voir
aussi :
Synonymes de bonne
- servante, camérière, boniche, chambrière, domestique, camériste, gouvernante, soubrette, demoiselle, cendrillon, nurse
Exemples d'utilisation de bonne
chambre de bonne"C'est dans cette chambre de bonne qu'il a senti se briser sa vie, ou ce qu'il appelait naïvement de ce nom B car il sait désormais que le passé n'était que l'abri provisoire, pareil à la coquille de l'oeuf, où mûrissait sa joie Quelle joie ?" (Georges Bernanos 1946 "Monsieur Quine")
aimable bonne
"Adieu, ma chère et mon aimable bonne." (Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné 1725 "Lettres choisies")
chère bonne
"Je ne pouvais supporter d'entendre ainsi attaquer ma chère bonne, ni qu'on fit des voeux de cette nature sur son compte." (Charles Dickens 1849-1850 "David Copperfield")
jolie bonne
"Sam se sentit tellement étourdi en apprenant cette nouvelle, qu'il se trouva obligé de prendre la taille de la jolie bonne pour se soutenir, et que plusieurs petits témoignages d'amour s'échangèrent entre eux, avant qu'il fût suffisamment remis pour retourner au sujet de ses recherches." (Charles Dickens 1837 "Aventures de Monsieur Pickwick")
petite bonne
""la petite bonne fut finalement congédiée;"" (Franz Kafka 1912-1913 "La métamorphose")
seule bonne
"et chacun de prétendre que la face, qu'il a vue est la seule vraie, la seule bonne." (Honoré de Balzac 1847 "La Cousine Bette")
vieille bonne
"un conte de vieille bonne femme... quelque chose où il s'agit d'une aiguille..." (Maurice Leblanc 1908 "L'aiguille creuse")
la bonne part
"Ramirez, lui, ne songeait qu'au butin, et se faisait la bonne part dans le pillage des haciendas." (Auguste Poitevin 1887 "La Revanche de Caillebotte")
la bonne sort
"elle n'exigeait plus que sa cousine et la bonne sortissent, elle cachait seulement sa nudité sous son peignoir rabattu, dont elle tenait les pans dans ses mains crispées." (Émile Zola 1884 "La Joie de Vivre")
bonne du curé
"lui dit la bonne du curé." (Jules Renard 1897-1910 "Journal 1887-1910")