BIENHEUREUX, adjectif
Définition de bienheureux
adjectif masculin invariant en nombre | |
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aussi :
Contraires de bienheureux
Exemples d'utilisation de bienheureux
bienheureux hasard"Peut-être le hasard ferait-il, un bienheureux hasard qui ne l'avait jamais gâté, qu'il y aurait une carte en montre sur laquelle il pourrait tracer son itinéraire." (Hector Malot 1887 "Ghislaine")
bienheureux jour
"En ces bienheureux jours dont je te sollicite, tu sauras abaisser vers mon peu de mérite ton immense grandeur, et par une douce visite m'inspirer cet esprit d'union et d'ardeur." (Thomas A Kempis 1460 "Imitation de Jésus-Christ")
bienheureux martyr
"Le roi ayant ainsi réglé les affaires les plus importantes de son royaume, alla, suivant la coutume, prendre l'oriflamme à Saint-Denis, fit sa prière devant le tombeau des bienheureux martyrs, et reçut des mains du légat le bourdon de pélerin." (Richard de Bury 1828 "Histoire de Saint-Louis")
bienheureux moment
"ce bienheureux moment ne tardera point." (Antoine-François Prévost 1731 "Manon Lescaut (Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, tirée des _Mémoires d'un Homme de qualité_, tome VII) (1728)")
bienheureux pays
"Dans le bienheureux pays en question, le vent, parfaitement régulier, se chargeait bénévolement d'indiquer l'heure aux habitants." (Raymond Roussel 1910 "Impressions d'Afrique")
dieux bienheureux
"Non, cela n'agrée point encore aux dieux bienheureux." (Aristophane Antiquité "La Paix")
homme bienheureux
"En outre, cette investigation est l'une de nos tâches indispensables car non seulement nous avons posé que la vertu morale et le vice ont rapport à des plaisirs et à des peines, mais encore, au dire de la plupart des hommes, le bonheur ne va pas sans le plaisir, et c'est la raison pour laquelle l'homme bienheureux est désigné par un nom dérivé de se réjouir" (Aristote Antiquité "Éthique à Nicomaque")
temps bienheureux
"Il se crut transporté dans ces temps bienheureux" (François Marie Arouet, dit Voltaire 1723 "La Henriade")
état bienheureux
"Malade, ce dernier vit dans un perpétuel présent, nuancé de sourires et d'indifférence et cet état bienheureux pourrait être la vie éternelle dont parle le prince." (Albert Camus 1942 "Le mythe de Sisyphe")