AVARICE, nom
Définition de avarice
nom féminin singulier | |
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Synonymes de avarice
- radinerie, pingrerie, ladrerie, cupidité, rapacité, thésaurisation, lésinerie, parcimonie, lésine, avidité
Contraires de avarice
- prodigalité, générosité
Exemples d'utilisation de avarice
esprit d'avarice"si les préjugés et l'esprit d'avarice, propre à l'âge avancé, ne président point aux mariages." (Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat de Condorcet 1793-1794 "Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain")
péché d'avarice
"Mais l'excès de richesse paraît relever du péché d'avarice, qui s'oppose à la justice ou à la libéralité." (saint Thomas d'Aquin Antiquité "Somme théologique")
réputation d'avarice
"Il le connaissait cependant et savait que sa réputation d'avarice, dont tout le monde plaisantait, reposait sur des faits certains." (Hector Malot 1888 "Conscience")
sentiment d'avarice
"Elle mit promptement la main dans une se ses poches, en tira vivement quatre livres tournois en grands blancs, et regarda les pièces par un sentiment d'avarice mêlé de crainte. -" (Honoré de Balzac 1831 "Les Proscrits")
traits d'avarice
"Si ma cruelle situation permettait que je vous amusasse un instant, madame, quand je ne dois penser qu'à vous attendrir, j'oserais vous raconter quelques traits d'avarice dont je fus témoin dans cette maison." (Donatien Alphonse François de Sade, dit Marquis de Sade 1791 "Justine ou les malheurs de la vertu")
barbare avarice
"Les nègres, cette espèce d'hommes si différente de la nôtre, sont tellement nés pour leur patrie, que des milliers de ces animaux noirs se sont donné la mort, quand notre barbare avarice les a transportés ailleurs." (François Marie Arouet, dit Voltaire 1775 "Histoire de Jenni")
extrême avarice
"Les Suisses sont, comme tous les montagnards, sages et braves, mais d'une extrême avarice." (Adolphe Thiers 1823-1827 "Histoire de la Révolution française")
grande avarice
"Comme il en était venu à une grande avarice, afin d'entamer le moins possible l'argent des bijoux, elle renchérissait encore, mangeait son pain sec avec de beaux rires." (Émile Zola 1893 "Docteur Pascal")
honteuse avarice
"mais aussi à ne pas l'aimer assez pour la retenir avec une honteuse avarice, quand l'honneur veut qu'on l'abandonne." (Thomas More 1516 "L'Utopie")
infâme avarice
"l'amour de cette femme ne lui était guère moins funeste que son infâme avarice." (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon 1699 "Les aventures de Télémaque")
insatiable avarice
"Mais l'un est dominé par une insatiable avarice." (Sénèque Antiquité "De la brièveté de la vie")
sordide avarice
"Elle le suivit donc dans le salon, en murmurant contre sa sordide avarice." (Jean Boccace Antiquité "Le décaméron")
avarice extrême
"sous une magnificence de Gascon, une avarice extrême, une avidité de harpie n qui lui a valu des monts d'or pillés à la guerre, et, quand il vint à la tête des armées, pill (." (Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon 1739 "Mémoires 1 et 2")
avarice insatiable
"l'avarice insatiable engloutissant tout, sans jamais rendre, et ces richesses immenses perdues pour le ravisseur même qui, dans son économie sombre et sauvage, ne savait ni en user, ni en abuser." (Alfred Gevrey 1773 "Essai sur les éloges")
avarice sordide
"La seule passion de la marquise était la peur déguisée en avarice sordide:" (Henri Beyle, dit Stendhal 1839 "La Chartreuse de Parme")
l'avarice rend
"car l'avarice rend les riches odieux, et la générosité les rend illustres "." (saint Thomas d'Aquin Antiquité "Somme théologique")
avarice de votre maître
"L'avarice de votre maître s'est-elle enfin laissé fléchir ?" (Jean-François Marmontel 1759 "Contes moraux")
avarice des hommes
"L'ambition et l'avarice des hommes sont les seules sources de leur malheur:" (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon 1699 "Les aventures de Télémaque")
avarice des princes
"L'avarice des princes avait aggravé ce fléau." (Pline le Jeune Antiquité "Panégyrique de Trajan")
avarice des pères
"Sans songer que l'avarice des pères prépare la prodigalité des enfants, il ne donna presque rien à son fils, encore que ce fût un fils unique." (Honoré de Balzac 1835 "Le Contrat de Mariage")