AVARE, nom
Définition de avare
nom singulier invariant en genre | |
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aussi :
Difficultés de avare
Stylistique et sémantiqueÉviter de confondre avec "avaricieux". "Avaricieux" ne s'emploie qu'au propre, on ne peut dire : "un homme avaricieux de ses sentiments".
Synonymes de avare
- avaricieux, ladre
- pleure-misère, fesse-mathieu, chichard, grippe-sou, pingre, harpagon, usurière, pisse-vinaigre, radin, lésineur
- monstre d'avarice, monstre de cupidité, près de ses sous, être dur à la détente
Exemples d'utilisation de avare
noms d'avare"et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu." (Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière 1668 "L'Avare")
réputation d'avare
"vous dis-je, vous cinglez à pleines voiles vers l'écueil, et vous courez le risque de conquérir la réputation d'avare, de dur." (Honoré de Balzac 1825 "Code des Gens honnêtes")
yeux d'avare
"Ses yeux étaient yeux d'avare sans amour." (Charles de Coster 1868 "La légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs")
vieil avare
"La servante, réveillée par la lutte, avait eu le courage de venir au secours du vieil avare, et le meurtrier s'était trouvé dans l'obligation de la tuer pour supprimer son témoignage." (Honoré de Balzac 1841 "Le Curé de Village")
vieille avare
"Marianne contemplait avec dégoût cette vieille avare, tombée à genoux au milieu de la chambre, et continuant à implorer leur pitié à tous." (Sophie Rostopchine, dite Comtesse de Ségur 1865 "Un bon petit diable")
avare de paroles
"C'était un homme d'une quarantaine d'années, maigre, avare de paroles, à l'air distingué, froid et intelligent." (Arnauld d' Abadie 1868 "Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie")
avare de père
"Son avare de père lui avait bien coupé les vivres de nouveau, en le maudissant de s'entêter à suivre une voie de scandale." (Émile Zola 1886 "L'Oeuvre")
avares de leur temps
"Derrière les haveurs, près de trois mètres de la veine restaient vides, sans qu'ils eussent encore pris la précaution de soutenir la roche, insoucieux du danger et avares de leur temps." (Émile Zola 1885 "Germinal")