PRIVAUTÉ, nom
Définition de privauté
nom féminin singulier | |
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Synonymes de privauté
- familiarité, sans-gêne
Exemples d'utilisation de privauté
(de) menues privautés"Il me racontait, avec la discrétion naturelle à la jeunesse, -qui est généralement celle des tambours, -ses rendez-vous avec la dame, leurs promenades en fiacre, leurs courses dans les bois près de Paris, le tout accompagné de menues privautés qui affolaient ce garçon, et il ajoutait:" (Paul Bourget 1883 "Physiologie de l'amour moderne")
(de) petites privautés
"ils s'aimaient beaucoup, et ils avaient ensemble de petites privautés, de petites familiarités dont ou se ressouvient toujours avec agrément quand on se rencontre ensuite dans le monde." (François Marie Arouet, dit Voltaire 1764 "Jeannot et Colin")
dernières privautés
"Je lui répondis en pleurant, sans aggraver mon crime par le style audacieux d'une courtisane effrontée, que je n'aurais jamais eu la pensée de lui manquer à ce point s'il ne m'en avait, en quelque manière, donné l'exemple, en s'abaissant jusqu'aux dernières privautés avec ma servante." (John Cleland 1749 "Mémoires de Fanny Hill, femme de plaisir")
moindre privauté
"Un élégant officier aimait la femme du ch ianou, et le régiment devait partir sans que les deux amants eussent pu avoir la moindre privauté." (Honoré de Balzac 1829 "Physiologie du Mariage")
privautés sexuelles
"Pour la fille, le père sain, c'est celui qui défend la loi, l'ordre à la maison, qui donne sa présence préférentielle à la mère, et à elle seule ses privautés sexuelles." (Françoise Dolto 1986 "La difficulté de vivre")
privautés de la jeune fille
"Il se rappelait, dans la demi-teinte qui couvrait sa mémoire, que plusieurs fois la main de Catherine avait touché la sienne, que l'épaule de Catherine avait familièrement frôlé son épaule, que même, dans les heures de la discussion, certaines privautés de la jeune fille lui avaient révélé tous ses avantages et toutes ses suavités." (Alexandre Dumas 1851 "Ange Pitou")
privautés de langage
"Il était maintenant aussi gêné par les privautés de langage de Pétrinov que par la délicieuse Sénégalaise qui le couvait du regard dans son sarouel damassé." (Jean-Paul Delfino 2000 "Tu touches pas à Marseille")