MUTIN, adjectif
Définition de mutin
adjectif masculin singulier | |
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aussi :
Synonymes de mutin
Contraires de mutin
- obéissant, niais
Exemples d'utilisation de mutin
air mutin"Et la jolie petite duchesse, la fée aux ciseaux d'or, agitant les boucles blondes de ses cheveux, souriante, d'un air mutin, laissa tomber ces mots de ses lèvres rosés:" (Michel Zévaco 1907 "Les Pardaillan")
geste mutin
"il n'y a personne, répondit-elle en laissant échapper un geste mutin." (Honoré de Balzac 1831 "La Peau de Chagrin")
militaires mutins
"Ce camp abrite une partie des militaires mutins, qui ont semé la terreur," (Le Monde 1993 "Extrait du Monde de février 1993")
officiers mutins
"Les soulèvements du général Vargas et des autres officiers mutins ont, en effet, contribué à créer une sorte de démocratie de facto, limitée mais fonctionnelle, au sein des forces armées où l'on débat presque ouvertement des destinées du pays." (Le Monde Diplomatique 1990-2007 "Article du Monde Diplomatique")
peuple mutin
"En une mêlée et sédition populaire, s'il survient et se présente quelque grand, ancien, sage et vertueux personnage qui ai gagné la réputation publique d'honneur et de vertu, lors ce peuple mutin, frappé et esblouy de la splendeur et de l'éclair de ceste autorité, se tient coy, et attend ce qu'il veut dire: (" (Pierre Charron 1600 "De la sagesse, trois livres")
soldats mutins
"Les soldats mutins centrafricains ont cependant émis plusieurs préalables:" (AFP 1997 "Dépêches de l'AFP, janvier 1997")
sourire mutin
"avec ses cheveux épars, son collier de verroterie, sa draperie rayée, son sourire mutin, elle est agréable à voir." (Guillaume Nicloux 1842 "Jacques Callot")
tête mutine
"Persuadée peut-être que les fleurs au milieu desquelles elle venait d'apparaître la dérobaient suffisamment à l'indiscrétion des passants, une jolie fillette d'une quinzaine d'années montrait sa tête mutine à travers les roses et les hortensias qui ornaient sa fenêtre, et elle se préparait, pensant que personne ne l'observait, à donner ses soins de chaque matin à ses plantes bien-aimées." (René de Pont-Jest 1850 "Le Fleuve des perles")