HENNISSEMENT, nom
Définition de hennissement
nom masculin singulier | |
|
Exemples d'utilisation de hennissement
narines des hennissements"Étonné de je ne sais quel obstacle inconnu, il s'élançait par bonds, roulant dans ses narines des hennissements de feu, se cabrait de terreur et reculait plus effrayé par les éclairs que les cailloux brisés faisaient jaillir sous ses pas...." (Charles Nodier 1821 "Smarra ou Les démons de la nuit")
doux hennissement
"Trick l'accueillit d'un doux hennissement et bougea vers lui, tournant son museau noir, comme un enfant malade, avec ce regard intelligent et inquiet sur son maître." (Louis Aragon 1958 "La semaine sainte")
grand hennissement
"Un grand hennissement se fit entendre du côté du cirque." (Gilbert Cesbron 1952 "Les Saints vont en enfer")
joyeux hennissement
"Là, un cheval, attaché à un arbre, fit entendre de joyeux hennissements à l'approche de son maître." (Jules Verne 1878 "Un Capitaine de quinze ans")
léger hennissement
"Du reste, l'intelligent animal, comme s'il eût compris ce que l'on voulait de lui, suivit docilement son maître, sans faire entendre le plus léger hennissement." (Jules Verne 1875 "Michel Strogoff")
petit hennissement
"Ce commandement fut donné par un coup de sifflet en sourdine, et le docile animal, habitué depuis longtemps à cette manœuvre de chasseur qui veut s'isoler en embuscade, dressa ses oreilles, roula de grands yeux flamboyants vers l'arbre qui protégeait son maître, lui répondit par un petit hennissement et s'éloigna au trot." (Alexandre Dumas 1872 "Robin Hood")
hennissement joyeux
"Après un hennissement joyeux, il fila avec aisance entre les troncs des arbres." (André Dhôtel 1955 "Le pays ou l'on n'arrive jamais")
hennissement plaintif
"Aucun bruit ne s'élevait au dehors, si ce n'est, à de longs intervalles, le hennissement plaintif de quelque cavale cherchant l'air et n'aspirant que le sable embrasé." (Wilhelm Hauff 1826-1828 "La Caravane")
hennissements furieux
"C'étaient deux chevaux, attachés côte à côte, qui se dressaient et se mordaient, avec des hennissements furieux et le raclement de leurs sabots sur le pavé." (Émile Zola 1887 "La Terre")
hennissements des chevaux
"et ce qui achevait de les affoler, c'étaient les hennissements des chevaux enfermés dans l'écurie, un cri de mort, terrible, inoubliable, d'animal qu'on égorge." (Émile Zola 1885 "Germinal")