HABILEMENT, adverbe
Définition de habilement
adverbe | |
|
Synonymes de habilement
Contraires de habilement
Exemples d'utilisation de habilement
habilement combiné"Quand elle agissait seule, toutes ses entreprises, habilement combinées, étaient couronnées de succès." (Louis de Carné 1837 "L'Espagne depuis la révolution de la Granja")
habilement construit
"Mais cet édifice immense et si habilement construit, que toute la sagesse et toute la vertu humaine n'eussent jamais pu ébranler, encore moins renverser, s'est vu par le cours naturel des choses, d'abord affaibli, ensuite en partie démoli, et peut-être ne lui faut-il plus aujourd'hui que quelques siècles encore pour qu'il s'écroule tout à fait." (Adam Smith 1776 "Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations")
habilement conçu
"Après de longs débats, après une défense habilement conçue, le représentant du peuple Carrier, sur la déclaration de nombreux témoins, dont les paroles ont fait plus d'une fois frémir l'auditoire, a été déclaré coupable d'avoir donné des ordres d'exécution, sans jugement préalable, signés de lui, et que le tribunal lui représente." (Ernest Capendu 1860 "Le marquis de Loc-Ronan")
habilement dissimulée
"Cependant, après avoir reconnu le lettré, avec un sentiment de joie habilement dissimulée, il s'était décidé à le suivre dans les galeries, où les jongleurs allaient donner leur représentation." (René de Pont-Jest 1850 "Le Fleuve des perles")
habilement exécuté
"Elle détache avec grâce une multitude de gestes si habilement exécutés qu'on pourrait la croire désossée." (Honoré de Balzac 1829 "Physiologie du Mariage")
habilement fait
"La bravoure de beaucoup de gens est un calcul habilement fait sur la peur qui saisit leur adversaire." (Honoré de Balzac 1835 "Le Contrat de Mariage")
conduire habilement
"Dans ce principe qui fut toujours le mien, j'ai cherché souvent et longtemps pour diriger l'emploi de ma vie à connaître sa véritable fin, et je me suis bientôt consolé de mon peu d'aptitude à me conduire habilement dans ce monde, en sentant qu'il n'y fallait pas chercher cette fin." (Jean-Jacques Rousseau 1782 "Les rêveries du promeneur solitaire")