FUCUS, nom
Définition de fucus
nom masculin invariant en nombre | |
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Exemples d'utilisation de fucus
couleur de fucus"Alors, Frédéric Ossian Pinggleton se recoucha sur la triple rangée de coussins, couleur de fucus, au fond de la mer..." (Octave Mirbeau 1900 "Le journal d'une femme de chambre")
forêt de fucus
"Ailleurs, une forêt de fucus géants arrondissait des troncs de pourpre sombre, déployait comme des banderoles de vastes feuillages couleur d'ambre qui frissonnaient au moindre remous de la vague." (Gustave Le Rouge 1909 "La Guerre des vampires")
(de) longs fucus
"Les îles grandissent peu à peu et s'entourent d'une large ceinture de roches tapissées de mousses noirâtres ou de longs fucus bruns qui pendent à leurs flancs comme les roseaux de marbre dont les sculpteurs du dernier siècle ornaient leurs statues de fleuves." (Armand de Quatrefages 1840 "L'archipel de Chausey, souvenirs d'un Naturaliste")
grands fucus
"Voici une conserve d'holoturies qu'un Malais déclarerait sans rivale au monde, voilà une crème dont le lait a été fourni par la mamelle des cétacés, et le sucre par les grands fucus de la mer du Nord, et enfin, permettez-moi de vous offrir des confitures d'anémones qui valent celles des fruits les plus savoureux." (Jules Verne 1870 "Vingt mille lieues sous les mers")
fucus gigantesques
"j'entends les fucus gigantesques, doux et gélatineux." (Jules Michelet 1861 "La Mer")
fucus vésiculeux
"Si c'est pour apprendre la sexualité du fucus vésiculeux, c'est la barbe." (Le Monde 1992 "Extrait du Monde de mars 1992")
fucus de la mer
"Voici une conserve d'holoturies qu'un Malais déclarerait sans rivale au monde, voilà une crème dont le lait a été fourni par la mamelle des cétacés, et le sucre par les grands fucus de la mer du Nord, et enfin, permettez-moi de vous offrir des confitures d'anémones qui valent celles des fruits les plus savoureux." (Jules Verne 1870 "Vingt mille lieues sous les mers")
fucus de son rivage
"car il se trouvait dans une de ces crises où l'âme entière montre indistinctement ce qu'elle enferme, comme l'océan, qui, dans les tempêtes, s'entrouvre depuis les fucus de son rivage jusqu'au sable de ses abîmes." (Gustave Flaubert 1857 "Madame Bovary, Moeurs de Province")