CAQUET, nom
Définition de caquet
nom masculin singulier | |
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Expressions françaises avec caquet
Rabaisser le caquet : Faire taire, laisser sans voix.Rabattre le caquet : Faire taire, laisser sans voix.
Synonymes de caquet
Exemples d'utilisation de caquet
flux de caquet"Pour finir ce notable commentaire, qui m'est échappé d'un flux de caquet, comme parle Montaigne, je dirai que les deux lignées royales des d'Orléans et des Valois avaient peu de moeurs, mais qu'elles avaient du génie." (François-René de Chateaubriand 1827 "Voyage à Clermont")
surnom de caquet
"Elle y conservait son surnom de caquet bon bec, et y adressait à la bonne maman un compliment de longue haleine et des couplets qui ne finissaient pas." (George Sand 1879 "Histoire de ma vie")
grand caquet
"Le grand caquet vient nécessairement, ou de la prétention à l'esprit, dont je parlerai ci-après, ou du prix qu'on donne à des bagatelles, dont on croit sottement que les autres font autant de cas que nous." (Jean-Jacques Rousseau 1762 "Emile ou de l'éducation")
petit caquet
"un petit caquet aigre, sourd et continu, m'annonce sans le voir quel est le sexe qui est là." (Louis Sébastien Mercier 1782-1788 "Tableau de Paris")
sots caquets
"A tous les sots caquets n'ayons donc nul égard." (Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière 1664 "Tartuffe ou l'Imposteur")
vain caquet
"Son vain caquet m'étourdit et m'assomme." (François Marie Arouet, dit Voltaire 1747 "La Prude")
les caquets viennent
"les caquets viennent:" (Pierre Carlet de Marivaux 1731-1741 "La vie de Marianne ou Les aventures de madame la comtesse de ***")
caquet des femmes
"Il les enfila en tâtonnant, et à la fin, au bout d'une longue allée, il commença à entendre l'agréable caquet des femmes, et son coeur en fut tout réjoui." (William Beckford 1787 "Vathek, conte arabe")
caquets des poules
"Bien avant l'aube, les routes qui conduisent à la ville, ces grands chemins déserts d'Arles et d'Avignon où la poussière a l'aspect tranquille d'une tombée de neige, s'agitent au lent grincement des charrettes, aux caquets des poules dans leurs claires-voies, aux abois des chiens galopants, à ce ruissellement d'averse que fait le passage d'un troupeau, avec la longue roulière du berger qui se dresse portée par une houle bondissante." (Alphonse Daudet 1881 "Numa Roumestan")