BATISTE, nom
Définition de batiste
nom féminin singulier | |
|
Exemples d'utilisation de batiste
chemise de batiste"Ainsi, sa chemise de batiste à manchettes plissées bouffait au hasard du vent, dans l'ouverture de son gilet, qui était de coutil gris, et son pantalon à larges raies découvrait aux chevilles ses bottines de nankin, claquées de cuir verni." (Gustave Flaubert 1857 "Madame Bovary, Moeurs de Province")
peignoir de batiste
"Elle était sans corset, sans jupon, et n'avait absolument sur elle qu'un grand peignoir de batiste blanc comme le lait, fort ample et largement plissé." (Théophile Gautier 1835 "Mademoiselle de Maupin")
belle batiste
"Grâce à cet accroissement de ressources, je me procurai, en diverses fois, plusieurs pièces de très belle batiste, de douze yards chacune, - de la ficelle, - une provision de vernis de caoutchouc, - un vaste et profond panier d'osier, fait sur commande, - et quelques autres articles nécessaires à la construction et à l'équipement d'un ballon d'une dimension extraordinaire." (Edgar Allan Poe 1835 "Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfall")
fine batiste
"Il avait une tenue exquise, un linge irréprochable, des pieds à la tête un de ces parfums vagues qui ne sont pas une odeur, un mouchoir de la plus fine batiste avec son chiffre brodé." (Edmond et Jules de Goncourt 1860 "Charles Demailly")
batiste blanche
"Un fichu de batiste blanche, croisé sur son sein, était à demi caché par le haut et large bavolet de son tablier de toile bise." (Eugène Sue 1842-1843 "Les Mystères de Paris")
batiste de sa chemise
"Kovaliov redressa le col de batiste de sa chemise, mit en ordre ses cachets suspendus à une chaînette d'or et, souriant à la ronde, concentra toute son attention sur la jeune personne aérienne, qui, s'inclinant un peu, comme une fleur printanière, porta à son front une main blanche aux doigts diaphanes." (Nikolaï Vassilievitch Gogol 1831-1856 "Nouvelles")
batiste du peignoir
"Elle avait serré la batiste du peignoir, entrouvert son corsage, laissé tomber ses cheveux noirs sur ses épaules rebondies." (Honoré de Balzac 1834 "Ferragus, chef des Dévorants")