AVENUE, nom
Définition de avenue
nom féminin singulier | |
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aussi :
Difficultés de avenue
Stylistique et sémantiqueLes formes "habiter dans l'avenue", "habiter sur l'avenue" sont critiquées par certains auteurs.
Exemples d'utilisation de avenue
nom d'avenue"lis commencèrent par suivre une voie fort large, qui eût mérité le nom d'avenue si elle avait traversé un peu moins de terrains vagues." (Pierre Benoît 1925 "Le Puits de Jacob")
actuelle avenue
"le point de fuite de l'actuelle avenue de la Paix, qui dessert le Strasbourg de la fin du siècle dernier, vise Berlin." (Le Monde 1999 "Extrait du Monde de 1999")
belle avenue
"mais, cette terre étant affermée depuis plus de cinquante ans, tout ce qui était d'agrément à l'intérieur est perdu, sauf une belle avenue de grands marronniers de cent ans." (François-René de Chateaubriand 1903 "Correspondance de Chateaubriand avec la Marquise de V...")
grande avenue
"Ils passaient, ils glissaient de longues heures ainsi entre les arbres, dont l'ombre au loin, se serrant contre la rive, ouvrait à leur regard et à leur promenade une grande avenue lumineuse où jouait le ciel bleu." (Edmond et Jules de Goncourt 1860 "Charles Demailly")
immense avenue
"Pendant près d'une demi-heure, il battit le pavé de cette immense avenue, paraissant chercher quelque chose." (Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski 1866 "Crime et châtiment")
interminable avenue
"Une interminable avenue, bordée d'énormes animaux de granit, s'ouvrait là, à quelque distance du mur d'enceinte." (Jules Verne 1875 "Les Tribulations d'un chinois en chine")
longue avenue
"On arrivait par une longue avenue de tilleuls." (Honoré de Balzac 1844 "Honorine")
prestigieuse avenue
"La parade a quitté sous le soleil le quartier de Charlottenburg avec l'intention de rallier deux heures plus tard la prestigieuse avenue Sous les tilleuls." (AFP 1997 "Dépêches de l'AFP, juin 1997")
principales avenues
"En vain chercherait-on quelque vestige des monuments, des hôtels qui bordaient les principales avenues des deux sections!" (Jules Verne 1895 "L'Île à hélice")
situé avenue
"situé avenue de la Division-Leclerc, à deux rues de la maison natale de" (Le Monde 1992 "Extrait du Monde d'avril 1992")
vaste avenue
"un mouvement de cet appareil fixa vivement mon attention, et, en levant les yeux, je vis, déformée et fantastique mais lumineuse et admirable de coloris, l'image magnifiée, reflétée et atténuée d'un palais, d'une terrasse, avec la perspective d'une vaste avenue fourmillante de passants, grandis, rendus bizarres par la concavité du miroir, dans leur va-et-vient continu." (Herbert George Wells 1905 "Au temps de la comète")
avenue déserte
"De rares lumières éclairent mal l'avenue déserte et, au coin des petites rues obscures, les ombres louches de quelques chevaliers à casquette surveillaient les allées et venues des pauvres filles attardées sur les trottoirs." (Gaston Leroux 1911-1924 "Quelques nouvelles terrifiantes")
avenue principale
"Sans voir Patricia, les deux hommes traversèrent le square et s'éloignèrent par une rue parallèle à l'avenue principale." (Maurice Leblanc 1941 "Les Milliards d'Arsène Lupin")
longe l'avenue
"Altier s'approchait à pas lents du jardin qui longe l'avenue de l'Observatoire, et que Soler avait élu comme lieu provisoire de son inspiration." (Fred Vargas 1986 "Les jeux de l'amour et de la mort")
rejoint l'avenue
"Trouve-toi dans la montagne, auprès du mur du parc, à l'angle du sentier qui rejoint l'avenue." (Ernest Capendu 1860 "Marcof-le -Malouin")
avenue d'arbres
"A l'endroit où commencent les haies, la longue avenue d'arbres se terminait alors par deux ormes, deux colosses plus gigantesques encore que les autres." (Émile Zola 1871 "La Fortune des Rougon")
avenue de la capitale
"un cortège montait la grande avenue de la capitale." (Albert Londres 1929 "Terre d'ébène")
avenue de platanes
"Il retrouva aisément la grande avenue de platanes, puis le sentier bordé d'arbustes épineux, dont il suivit la pente ténébreuse." (Gustave Le Rouge 1912-1913 "Le mystérieux Docteur Cornélius")
avenue de tilleuls
"On arrivait par une longue avenue de tilleuls." (Honoré de Balzac 1844 "Honorine")
avenue du château
"À ce moment on entendit le bruit des pas d'un cheval, trottant dans l'avenue du château." (Émile Richebourg 1882 "Jean Loup")
avenue du monde
"Tout le long de la plus belle avenue du monde, la foule déborde des trottoirs, escalade les arbres, s'accroche aux réverbères, s'agrippe aux fenêtres." (Dominique Lapierre et Larry Collins Lapierre et Collins 1964 "Paris brûle-t-il ?")
avenues du centre
"Mes oreilles bourdonnent encore du vacarme des avenues du centre, avec leurs embouteillages de voitures hurlantes." (Witold Gombrowicz 1959 "Journal 1959-1969")