La proposition causale
La causale joue, dans la phrase, le même rôle qu'un complément circonstanciel de cause, dans la proposition. Elle répond à la question "pourquoi?", "à cause de quoi?".
Elle indique pourquoi, pour quelle raison, se fait l'action exprimée par le verbe de la proposition dont elle dépend.
Il mange parce qu'il a faim.
La causale est introduite par : "parce que, puisque, comme" on y ajoute parfois "vu que, étant donné que, attendu que, sous prétexte que.
La position de la causale est libre : elle précède, coupe, ou suit, la proposition dont elle dépend.
Il a eu une récompense, parce qu'il a bien fait son travail.
Parce qu'il a bien fait son travail, il a eu une récompense.
Il a eu, parce qu'il a bien fait son travail, une récompense.
Elle peut être elliptique et même se réduire au seul "parce que" dans les réponses rapides.
Pourquoi tu ne veux pas? - Parce que!
Notez : elle commence régulièrement par la seule conjonction "que" : pour éviter une reprise (Puisque je suis de sortie, et qu'il fait beau, j'irais au bois); après une principale interrogative (A quoi rêve-t-il, qu'il pleure et geint dans son sommeil?); avec "c'est", "ce n'est pas", "non" (S'il ne veut pas venir, c'est qu'il a été déçu par la dernière réunion).
Le mode, dans la causale, est l' indicatif. On trouve parfois le subjonctif, lorsque la cause est présentée comme fausse ou douteuse. Les mots de liaison sont alors : "non que, non pas que, ce n'est pas que".
Ce n'est pas qu'il craigne ton jugement, mais il préfère te présenter un projet achevé.
Notez : si les mots de liaison sont suivis de "parce que", le verbe retrouve indicatif (Ce n'est pas parce qu'il craint ton jugement, mais il préfère te présenter un projet achevé.).