PITEUSEMENT, adverbe
Définition de piteusement
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Synonymes de piteusement
Contraires de piteusement
- épatamment
Exemples d'utilisation de piteusement
piteusement comique"Henry avait pris une mine piteusement comique." (Albert Delpit 1876 "Jean-nu-pieds")
baissa piteusement
"il plaça ce lieu à un peu plus de trente mille verstes, sur quoi l'autre resta, les yeux ronds, la bouche béante, et baissa piteusement l'oreille, à ce point que sa figure souleva le gros rire de la haute, de la basse et de l'arrière-cour de la maison." (Nicolas Vassiliévitch Gogol 1842 "Les Âmes mortes")
battre piteusement
"Puis cet esprit chimérique, toujours enclin à rerriodeler à son gré la réalité quitte à battre piteusement en retraite au premier choc, se complaisait plus à une vision romanesque des choses qu'à une prise en compte raisonnable des aléas et des inconvénients de son plan." (Georges-Olivier Châteaureynaud 1982 "La Faculté des Songes")
contemplait piteusement
"Rosa, restée maîtresse du champ de bataille, contemplait piteusement le résultat de sa tactique." (Romain Rolland 1904-1912 "Jean-Christophe")
criait piteusement
"C'était le portier de la comédie, qui n'avait pu se dégager de l'enchevêtrement des branches, et criait piteusement à l'aide, n'ayant que la tête hors de l'eau, et risquant d'avaler ce fade liquide qu'il naissait plus que médecine noire, toutes les fois qu'il ouvrait le bec pour appeler au secours." (Théophile Gautier 1863 "Le Capitaine Fracasse")
essayer piteusement
"Peut-être le verra-t-on essayer piteusement de la retrouver, balbutier, bafouiller..." (Nathalie Sarraute 1980 "L'usage de la parole")
piaulaient piteusement
"Deux feux follets traversaient de temps en temps le chemin, et les choucas piaulaient piteusement dans l'épaisseur du bois, où brillaient de loin en loin les yeux phosphoriques de quelques chats sauvages." (Théophile Gautier 1833-1861 "L'oeuvre fantastique. I, Nouvelles")
s'effondra piteusement
"Mais cette devanture s'effondra piteusement lorsque le petit prince apprit que son idole se préparait à l'abandonner." (Serge Lentz 1985 "Vladimir Roubaïev ou les provinces de l'irréel")
tournait piteusement
"de Richelieu, la comtesse courait après Sa Majesté, laquelle, de son côté, courait après le daim et que le duc et elle renvoyaient une portion des saluts qu'ils rencontraient en chemin, ils aperçurent tout à coup à une cinquantaine de pas de la route, sous un admirable dais de verdure, une pauvre calèche brisée qui tournait piteusement ses deux roues du côté du ciel, tandis que les deux chevaux noirs qui eussent du la traîner rongeaient paisiblement, l'un l'écorce d'un hêtre, l'autre la mousse qui s'étendait à ses pieds." (Alexandre Dumas 1846 "Joseph Balsamo")