GAILLARD, adjectif
Définition de gaillard
adjectif masculin singulier | |
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Synonymes de gaillard
Exemples d'utilisation de gaillard
gaillarde humeur"tous, sauf quelquefois les maris, contents de vivre, de belle et gaillarde humeur, et tous, de la trogne enluminée au minois encadré dans la guimpe, occupés d'une seule chose au monde, d'une chose sans plus." (Jules Lemaître 1885 "Les contemporains")
air gaillard
"Il lui baise la main, puis, se tournant vers les spectateurs, fait claquer sa langue d'un air gaillard.)" (Nikolaï Vassilievitch Gogol 1836 "Le Révizor")
chansons gaillardes
"les uns lamentent de saints cantiques, les autres débitent des chansons gaillardes." (Louis Sébastien Mercier 1782-1788 "Tableau de Paris")
façon gaillarde
"Vous souvient-il des nuits où nous montions la garde, et comme on les passait d'une façon gaillarde." (Francois Ponsard 1853 "L'honneur et l'argent : comédie en 5 actes et en vers")
grands gaillards
"Le père travaillait avec ses fils, deux grands gaillards, aux membres robustes, un peu déformés par le travail." (Émile Moselly 1907 "Terres lorraines")
histoires gaillardes
"elle avait un frisson des lèvres, elle souriait avec une douceur angélique aux histoires gaillardes." (Émile Zola 1882 "Pot-Bouille")
pas gaillard
"Il avait son pas gaillard, si souple encore, qu'il ne faisait aucun bruit." (Émile Zola 1875 "La Faute de l'Abbé Mouret")
propos gaillards
"Cependant, au milieu de tout cela, son courage et sa gaieté ne l'abandonnaient point, et plusieurs fois, à ce qu'elle a dit depuis, elle ne put s'empêcher de rire des propos gaillards et militaires des deux gendarmes gardiens." (Alexandre Dumas 1852-1855 "Mes Mémoires")
solide gaillard
"En effet, chaque soir, le chevalier, qui logeait au même étage, mais à l'autre extrémité, avait pu voir qu'un solide gaillard, qui était valet d'écurie, dressait un lit de camp devant la porte même du marquis, et s'y couchait." (Pierre Alexis, vicomte Ponson du Terrail 1869 "La Femme immortelle")
ton gaillard
"je parle du ton gaillard et franc, de la simplicité de la fable." (Émile Zola 1881 "Le Naturalisme au théâtre")