FRISSONNANT, adjectif
Définition de frissonnant
adjectif masculin singulier | |
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aussi :
Synonymes de frissonnant
Contraires de frissonnant
- ferme, brûlant
Exemples d'utilisation de frissonnant
ailes frissonnantes"quand le temps, cet insensible et muet témoin de tout ce qui s'accomplit ici-bas, eut secoué dans l'air sur les ailes frissonnantes du bronze les dernières heures de la nuit, les choses reprirent leur cours habituel:" (Alexandre Dumas 1852 "La Comtesse de Charny")
air frissonnant
"Les rayons pâlissent dans l'air frissonnant, les arbres vieillis jettent leurs feuilles." (Émile Zola 1867 "Thérèse Raquin")
arbres frissonnants
"dans le vaste horizon dont s'éblouit mon oeil, arbres frissonnants d'or, vous êtes mon orgueil." (Émile Verhaeren 1906 "La multiple splendeur")
aube frissonnante
"Enfin, comme l'aube frissonnante blanchissait les vitres, ce célèbre personnage, chanté par tant de poètes et servi par tant de philosophes qui travaillent à sa gloire sans le savoir, me dit:" (Charles Baudelaire 1869 "Petits poèmes en prose")
corps frissonnant
"Le remède produisit un effet galvanique, un violent tremblement secoua les membres du vieillard, ses yeux se rouvrirent effrayants à voir, il poussa un soupir qui ressemblait à un cri, puis tout ce corps frissonnant rentra peu à peu dans son immobilité." (Alexandre Dumas 1844 "Le Comte de Monte-Cristo")
feuilles frissonnantes
"Aline rejoignit sa mère, son père et son parrain, au bout de la chaussée, sous le grand peuplier dont le pied baignait dans l'étang, et dont la cime, déjà parée de feuilles frissonnantes, se dorait de soleil levant." (Francois Fabié 1914 "Moulins d'autrefois")
peau frissonnante
"Ses derniers vêtements, les dentelles de son linge, pendaient comme des lambeaux tragiques, sur sa peau frissonnante." (Émile Zola 1872 "La Curée")
épaules frissonnantes
"La silhouette du secrétaire perpétuel se découpa une minute sur la lumière poudreuse du tribunal, très droite, très ferme, mais son dos qu'il ne surveillait pas, ses larges épaules frissonnantes trahissaient une vive émotion." (Alphonse Daudet 1890 "L'Immortel")