ENFANTILLAGE, nom
Définition de enfantillage
nom masculin singulier | |
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Synonymes de enfantillage
- gaminerie, momerie, bêtise
- baliverne, sottise, futilité, connerie, jobarderie, puérilité, jobardise, gaffe, idiotie, coquecigrue, ânerie, niaiserie, ineptie, balourdise, stupidité
Contraires de enfantillage
- sérieux, maturité, finesse
Exemples d'utilisation de enfantillage
accès d'enfantillage"Jean eut un petit accès d'enfantillage d'autrefois:" (Sophie Rostopchine, dite Comtesse de Ségur 1865 "Jean qui grogne et Jean qui rit")
scène d'enfantillages
"Qui pourrait, sans de telles circonstances, prendre intérêt à cette scène d'enfantillages maternels?" (François Pierre Guillaume Guizot 1821 "Etude sur Shakespeare")
(de) pareils enfantillages
"elle, si courageuse, rêvait de pareils enfantillages." (Émile Zola 1871 "La Fortune des Rougon")
délicieux enfantillages
"Emmanuel et Marguerite avaient une délicatesse qui leur faisait réprimer les délicieux enfantillages de l'amour pour n'en pas offenser une femme endolorie dont les blessures étaient instinctivement devinées par eux." (Honoré de Balzac 1834 "La Recherche de l'Absolu")
petit enfantillage
"Madame, oubliez le petit enfantillage de tantôt, et unissez-vous à moi pour amener ici Monsieur et" (Théodore Leclercq 1835 "Proverbes dramatiques")
pur enfantillage
"C'est par pur enfantillage, par suite de leur sottise ordinaire, que les hommes l'ont pris en grippe." (Henri Beyle, dit Stendhal 1834 "Lucien Leuwen")
ridicule enfantillage
"Appliquées avec cette rigueur, les études anatomiques ne seraient qu'un ridicule enfantillage." (Gustave Planche 1838 "Léopold Robert")
véritable enfantillage
"Et c'est un véritable enfantillage, ajouta-t-il, d'être venu ici affronter le dégoût que me cause le château de mon père." (Henri Beyle, dit Stendhal 1839 "La Chartreuse de Parme")
enfantillage de ma part
"c'est un enfantillage de ma part..." (Donatien Alphonse François de Sade, dit Marquis de Sade 1788 "Aline et Valcour")
enfantillages de l'amour
"Emmanuel et Marguerite avaient une délicatesse qui leur faisait réprimer les délicieux enfantillages de l'amour pour n'en pas offenser une femme endolorie dont les blessures étaient instinctivement devinées par eux." (Honoré de Balzac 1834 "La Recherche de l'Absolu")