BAISER, nom
Définition de baiser
nom masculin singulier | |
|
Voir
aussi :
Difficultés de baiser
Stylistique et sémantiqueOn évitera l'emploi de ce mot pour "embrasser" (sens originel, maintenant obsolète).
Synonymes de baiser
Contraires de baiser
- séparation
Exemples d'utilisation de baiser
pluie de baisers"Chaque fois que la jeune fille commençait son récit une pluie de baisers l'interrompait." (Paul Féval 1867 "L'avaleur de sabres")
ardent baiser
"Le roi s'était soulevé, avait salué avec cette altière bonne grâce qui ne l'abandonnait jamais devant une femme, et saisissant la petite main de la femme masquée, avait déposé un ardent baiser sur le poignet délicat." (Michel Zévaco 1900-1901 "Triboulet")
bons baisers
"Un de ces bons baisers, tant regrettés à l'heure où ils manquent, me récompensa de ma soumission, et je fis semblant de m'endormir." (Léon de Tinseau 1889 "Ma cousine Pot-au-feu")
chaste baiser
"Elle s'était levée, et rouge, haletante, superbe d'indignation sous cette tentative d'un chaste baiser comme sous le plus cruel outrage, belle comme jamais il ne l'avait vue belle, elle s'écria:" (Gaston Leroux 1913 "Chéri-Bibi et Cécily")
dernier baiser
"La mère déposa sur le front de l'enfant un dernier baiser." (Jules de Gastyne 1902 "Le Lys noir")
doux baiser
"Si, près de toi, mon sang s'allume, si ma poitrine s'embrase, si un nuage passe sur mes yeux quand j'effleure ta main, si un doux baiser de tes lèvres, un baiser de soeur, brûle mon front, je commanderai à mon sang de se calmer, à ma tête de se refroidir, à ma bouche de te respecter." (George Sand 1832 "Indiana")
gros baiser
"et marchant à elle, il l'embrassa sur les deux joues, d'un gros baiser de fils." (Guy de Maupassant 1885 "Bel Ami")
long baiser
"Un long baiser scella ce pacte que contresignaient le crime, la lâcheté, l'infamie, toutes les hontes." (Arthur Bernède 1927 "Belphégor")
premiers baisers
"il s'enivrait, en un mot, du profond oubli de toutes choses que les premiers baisers d'une belle femme laissent toujours après eux." (Alfred de Musset 1837 "Le fils du Titien")
rapide baiser
"Il allongea le bras et, prenant la belle par la taille, il mit, sur son cou très blanc, un rapide baiser." (Georges Ohnet 1907 "La Grande Marnière")
baiser fraternel
"serait-il donc récompensé par une chaste entrevue, par un baiser fraternel, des souffrances qu'il s'imposait en cet instant?" (George Sand 1832 "Indiana")
baiser léger
"Elle posa un baiser léger sur la joue qui conservait encore un peu de la chaleur des flammes auxquelles elle avait été exposée et sourit." (Jeanne Bourin 1985 "Le Grand Feu")
baiser rapide
"Jacques déposa un baiser rapide sur son front fiévreux." (Arthur Bernède 1927 "Belphégor")
baisers ardents
"mais elle lui laissait passer les mains dans sa chevelure, lui permettait de la prendre dans ses bras, et recevait sans plaisir des baisers ardents." (Honoré de Balzac 1832 "Adieu")
baisers brûlants
"Je puis sentir sur mes lèvres leurs baisers brûlants sans que ma raison se trouble ou s'égare." (George Sand 1833 "Lélia")
baisers passionnés
"il courut prendre dans son bureau un portrait en miniature de la duchesse, et le couvrit de baisers passionnés." (Henri Beyle, dit Stendhal 1839 "La Chartreuse de Parme")
envoie un baiser
"Je vous envoie un baiser, déesse." (Émile Blémont 1903 "À quoi tient l'amour")
baiser d'amour
"Je voudrais être déjà près de toi pour mettre un long baiser d'amour sur tes lèvres roses et m'enivrer de la douceur de ton regard." (Émile Richebourg 1882 "Jean Loup")
baiser de frère
"J'attirai sous mes lèvres le front d'Henriette et j'y déposai un baiser de frère." (Eugènie Chavette 1885 "La conquête d'une cuisinière")
baiser de paix
"L'évêque donna à tous le baiser de paix et, la cérémonie terminée, dépouilla ses ornements sacerdotaux." (Anatole France 1890 "Thaïs")
baiser de sa bouche
"Josine lui tendait ses beaux bras et lui offrait le baiser de sa bouche." (Maurice Leblanc 1924 "La Comtesse de Cagliostro")
baisers de sa mère
"le sourire des anges reposait toujours sur ses lèvres roses comme celles d'une petite fille qui n'a connu encore que les baisers de sa mère." (George Sand 1832 "Indiana")